1889-04-13 | [Article de presse extrait de « l'Éclair » intitulé : « On demande des tourniquets »] | L'article prend position pour le paiement d'un droit d'entrée, comme à l'exposition internationale, dans les musées. Il en fait une question pratique, contre « un diable d'amour-propre assez ridicule en la circonstance » considérant que « ce péage ne serait point noble ». L'auteur plaide pour concilier l'avis des antitourniquettistes dont il raille « les grands mots, invoquant les droits supérieurs de l'art, parlant de l'éducation morale et gratuite du peuple part la contemplation des chefs-d'œuvre » et le souci de remplir les caisses des Beaux-arts afin d'entretenir les musées. Il laisserait ainsi gratuite la journée de dimanche et conclue de la même façon que précédemment : « Grâce à ces accommodements et concessions réciproques, il nous semble que les partisans et les adversaires du tourniquet pourraient aisément s'entendre. La question en vaut la peine : il y va de notre richesse et de notre prestige artistique ». [montrer plus] | pas de signature |
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Type:text imprimé Date:1889-04-13 Creator:pas de signature Identifier:MU_00887 |
Description:L'article prend position pour le paiement d'un droit d'entrée, comme à l'exposition internationale, dans les musées. Il en fait une question pratique, contre « un diable d'amour-propre assez ridicule en la circonstance » considérant que « ce péage ne serait point noble ». L'auteur plaide pour concilier l'avis des antitourniquettistes dont il raille « les grands mots, invoquant les droits supérieurs de l'art, parlant de l'éducation morale et gratuite du peuple part la contemplation des chefs-d'œuvre » et le souci de remplir les caisses des Beaux-arts afin d'entretenir les musées. Il laisserait ainsi gratuite la journée de dimanche et conclue de la même façon que précédemment : « Grâce à ces accommodements et concessions réciproques, il nous semble que les partisans et les adversaires du tourniquet pourraient aisément s'entendre. La question en vaut la peine : il y va de notre richesse et de notre prestige artistique ». [montrer plus]
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