1920-01-23 | ["Rapport de M. Courtot, délégué au Minstère des Beaux-arts au S.R.I. sur sa mission à Berlin] | Rapport sur une mission accomplie à Berlin sur les activités du S.R.I., son efficacité, les avis de représentants étrangers consultés. Il fait état de la présence de 200 antiquaires dans la ville contre une trentaine avant la guerre ce qui illustre le tableau noir peint du trafic d'oeuvre d'art en Allemagne. Consultés sur les mesures à adopter, von Stein estime que c'est au gouvernement français qu'incombe la responsabilité de la lenteur avec laquelle la restitution des mobiliers et objets d'art avance, car la publication de ses notes ne coincide pas avec celles du gouvernement allemand. Globalement, c'est le manque de coopération entre services français et allemands et le manque de célérité des premiers qui est pointé du doigt. Courtot plaide pour une surveillance accrue des importations d'oeuvres d'art en France venant d'Allemagne, notamment et des exportations de France vers tous les pays. [montrer plus] | Courtot |
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Type:text Date:1920-01-23 Creator:Courtot Identifier:CI_00802 |
Description:Rapport sur une mission accomplie à Berlin sur les activités du S.R.I., son efficacité, les avis de représentants étrangers consultés. Il fait état de la présence de 200 antiquaires dans la ville contre une trentaine avant la guerre ce qui illustre le tableau noir peint du trafic d'oeuvre d'art en Allemagne. Consultés sur les mesures à adopter, von Stein estime que c'est au gouvernement français qu'incombe la responsabilité de la lenteur avec laquelle la restitution des mobiliers et objets d'art avance, car la publication de ses notes ne coincide pas avec celles du gouvernement allemand. Globalement, c'est le manque de coopération entre services français et allemands et le manque de célérité des premiers qui est pointé du doigt. Courtot plaide pour une surveillance accrue des importations d'oeuvres d'art en France venant d'Allemagne, notamment et des exportations de France vers tous les pays. [montrer plus]
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