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1905-04-15[Copie de note de Anatole de Baudot, inspecteur général des édifices diocésains et paroissiaux, au sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts du 15 avril 1905 s'inquiétant des "conséquences qu'aura sur l'avenir de nos églises classées [...] la loi de séparation si elle est votée conformément au rapport de la commission parlementaire"]Note s'inquiétant des "conséquences qu'aura sur l'avenir de nos églises classées [...] la loi de séparation si elle est votée conformément au rapport de la commission parlementaire" : 1° Du point de vue de l'entretien des édifices : alors que le projet de la commission met l'entretien à la charge des associations, l'auteur considère que "cet entretien sera nul ou en tout cas insuffisant" ; il demande à ce que l'entretien soit "supporté par l'Etat, les communes et les associations dans proportions variables et à déterminer suivant les cas" ; 2° Du point de vue de la vente des édifices : l'auteur soutient que "l'éventualité de la vente aux associations par les communes des églises classées doit être également prévue" et rappelle qu'en cas d'altération, le ministre "n'a d'autre ressource que de déclasser" ; "cette mesure est illusoire et le deviendra bien davantage encore lorsque les associations seront devenues propriétaires" [montrer plus]Baudot (de), Anatole
Type:text
Date:1905-04-15
Creator:Baudot (de), Anatole
Identifier:MH_00607
Description:Note s'inquiétant des "conséquences qu'aura sur l'avenir de nos églises classées [...] la loi de séparation si elle est votée conformément au rapport de la commission parlementaire" : 1° Du point de vue de l'entretien des édifices : alors que le projet de la commission met l'entretien à la charge des associations, l'auteur considère que "cet entretien sera nul ou en tout cas insuffisant" ; il demande à ce que l'entretien soit "supporté par l'Etat, les communes et les associations dans proportions variables et à déterminer suivant les cas" ; 2° Du point de vue de la vente des édifices : l'auteur soutient que "l'éventualité de la vente aux associations par les communes des églises classées doit être également prévue" et rappelle qu'en cas d'altération, le ministre "n'a d'autre ressource que de déclasser" ; "cette mesure est illusoire et le deviendra bien davantage encore lorsque les associations seront devenues propriétaires" [montrer plus]
1905-05-25[Journal bihebdomadaire "Le bâtiment – Journal des travaux publics et particuliers", édition du jeudi 25 mai 1905, p. 2 : Echange de lettres entre Anatole de Baudot et Stanislas Ferrand sur les conséquences, pour les édifices d'art, des articles 2, 10, 11, 26, 32 et 37 du projet de loi sur la séparation]Echange très virulent de lettres entre Anatole de Baudot et Stanislas Ferrand sur les conséquences, pour les édifices d'art, des articles 2, 10, 11, 26, 32 et 37 du projet de loi sur la séparation : 1° A. de Baudot considère qu'il convient d' "attendre" avant de se prononcer sur les conséquences du projet de loi de séparation des Eglises et de l'Etat sur les monuments et richesses d'art ("les sauvages et les vandales n'ont pas encore pris possession du Parlement et du Gouvernement. N'exagérons donc pas et attendons avec confiance") ; 2° S. Ferrand considère, au contraire, que le projet de loi menace "d'abandon et de ruine nos édifices d'art" : il démontre d'abord l'insuffisance manifeste des crédits de l'Etat en la matière ; il rappelle ensuite que l'immense majorité de ces crédits est fournie "comme participation de l'Etat aux dépenses des communes" ; or, les articles 2, 26 et 37 du projet de loi enlève aux communes la faculté d'inscrire aucune somme pour grosses réparations aux édifices communaux lorsqu'ils sont consacrés aux cultes ; dès lors "comme pourra s'exercer la participation de l'Etat à une dépense qui n'existera plus ?" [montrer plus]Baudot (de), Anatole
Ferrand, Stanislas
Type:text
imprimé
Date:1905-05-25
Creator:Baudot (de), Anatole
Ferrand, Stanislas
Identifier:MH_00596
Description:Echange très virulent de lettres entre Anatole de Baudot et Stanislas Ferrand sur les conséquences, pour les édifices d'art, des articles 2, 10, 11, 26, 32 et 37 du projet de loi sur la séparation : 1° A. de Baudot considère qu'il convient d' "attendre" avant de se prononcer sur les conséquences du projet de loi de séparation des Eglises et de l'Etat sur les monuments et richesses d'art ("les sauvages et les vandales n'ont pas encore pris possession du Parlement et du Gouvernement. N'exagérons donc pas et attendons avec confiance") ; 2° S. Ferrand considère, au contraire, que le projet de loi menace "d'abandon et de ruine nos édifices d'art" : il démontre d'abord l'insuffisance manifeste des crédits de l'Etat en la matière ; il rappelle ensuite que l'immense majorité de ces crédits est fournie "comme participation de l'Etat aux dépenses des communes" ; or, les articles 2, 26 et 37 du projet de loi enlève aux communes la faculté d'inscrire aucune somme pour grosses réparations aux édifices communaux lorsqu'ils sont consacrés aux cultes ; dès lors "comme pourra s'exercer la participation de l'Etat à une dépense qui n'existera plus ?" [montrer plus]
1906-05-02[Note d'Anatole de Baudot, inspecteur général des bâtiments cultuels, au ministre de l'instruction publique, des beaux-arts et des cultes du 2 mai 1906 sur le transfert au sous-secrétariat des beaux-arts des anciens services diocésains et pariossiaux]Rapport sur le transfert au sous-secrétariat des beaux-arts des anciens services diocésains et pariossiaux : l'auteur se prononce en particulier contre le rattachement des cathédrales au service des monuments historiques, au moins dans l'immédiat et conclut que "rien ne justifierait soit au point de vue administratif, soit sous le rapport technique une modification dans le service des bâtiments cultuels" [montrer plus]Baudot (de), Anatole
Type:text
manuscrit
Date:1906-05-02
Creator:Baudot (de), Anatole
Identifier:MH_00614
Description:Rapport sur le transfert au sous-secrétariat des beaux-arts des anciens services diocésains et pariossiaux : l'auteur se prononce en particulier contre le rattachement des cathédrales au service des monuments historiques, au moins dans l'immédiat et conclut que "rien ne justifierait soit au point de vue administratif, soit sous le rapport technique une modification dans le service des bâtiments cultuels" [montrer plus]
1905-04-15[Note de Anatole de Baudot, inspecteur général, au sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts du 15 avril 1905 portant "observations concernant les travaux d'art exécutés dans les édifices religieux"]Rappel, chiffres à l'appui, du fait que les travaux d'art exécutés dans les édifices religieux sont très majoritairement financés par des dons particuliers et des fonds de concours des administrations locales, non par les fonds de l'Etat (budget des monuments historiques) : l'auteur se demande, en conséquence, "si, dans la loi en discussion actuellement, l'affectation des édifices du culte n'est assurée que pour un temps limité, [il n'est] pas à craindre de voir se tarir les ressources dues à la générosité des fidèles, et qui contribuaient au progrès de l'art français en encourageant les artistes, et en leur donnant l'occasion de produire des oeuvres d'un caractère définitif, ayant une destination […] Ne sera-t-il pas nécessaire pour y parer, d'accroître considérablement le budget des beaux-arts ?" [montrer plus]Baudot (de), Anatole
Type:text
manuscrit
Date:1905-04-15
Creator:Baudot (de), Anatole
Identifier:MH_00602
Description:Rappel, chiffres à l'appui, du fait que les travaux d'art exécutés dans les édifices religieux sont très majoritairement financés par des dons particuliers et des fonds de concours des administrations locales, non par les fonds de l'Etat (budget des monuments historiques) : l'auteur se demande, en conséquence, "si, dans la loi en discussion actuellement, l'affectation des édifices du culte n'est assurée que pour un temps limité, [il n'est] pas à craindre de voir se tarir les ressources dues à la générosité des fidèles, et qui contribuaient au progrès de l'art français en encourageant les artistes, et en leur donnant l'occasion de produire des oeuvres d'un caractère définitif, ayant une destination […] Ne sera-t-il pas nécessaire pour y parer, d'accroître considérablement le budget des beaux-arts ?" [montrer plus]