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1915[Paul Clemen, "Der Schutz der Kunstdenkmäler im Kriege", 132. Flugschrift des Dürerbundes, Verlag von Georg D. W. Callmey, Munich]1° Récusation des accusations de violation des conventions de La Haye relatives à la guerre continentale suite au bombardement allemand de la ville de Reims et à la destruction de sa cathédrale : l'auteur rappelle que ces textes pose comme condition préalable, s'agissant de la protection des monuments historiques, "qu'ils ne soient pas utilisés non plus que la ville elle-même pour un but militaire" et "qu'avant tout, ces villes ne soient pas des places fortes, et - si elles le sont - qu'aucune opération de guerre n'ait lieu dans leur voisinage, que des troupes ou batteires ne soient pas établies sous leur protection, qu'elles ne fournissent elles-mêmes aucun point d'appui militaire" ; or, précisément, "Reims était une place forte importante, protégée par une vaste ceinture de forts, une place munie, ces derniers mois, de tous moyens de défense" - 2° Présentation des résultats d'une visite des "principaux centres de l'art belge" : "nulle part les chefs-d'œuvre de l'architecture ne sont en ruines, […] pas un seul des grands monuments nationaux de la Belgique n'est détruit" (le rapport officiel de l'auteur au ministre de l'intérieur du 2 novembre 1914 est annexé) [montrer plus]Clemen, Paul
Type:text
imprimé
Date:1915
Creator:Clemen, Paul
Identifier:MH_01799
Description:1° Récusation des accusations de violation des conventions de La Haye relatives à la guerre continentale suite au bombardement allemand de la ville de Reims et à la destruction de sa cathédrale : l'auteur rappelle que ces textes pose comme condition préalable, s'agissant de la protection des monuments historiques, "qu'ils ne soient pas utilisés non plus que la ville elle-même pour un but militaire" et "qu'avant tout, ces villes ne soient pas des places fortes, et - si elles le sont - qu'aucune opération de guerre n'ait lieu dans leur voisinage, que des troupes ou batteires ne soient pas établies sous leur protection, qu'elles ne fournissent elles-mêmes aucun point d'appui militaire" ; or, précisément, "Reims était une place forte importante, protégée par une vaste ceinture de forts, une place munie, ces derniers mois, de tous moyens de défense" - 2° Présentation des résultats d'une visite des "principaux centres de l'art belge" : "nulle part les chefs-d'œuvre de l'architecture ne sont en ruines, […] pas un seul des grands monuments nationaux de la Belgique n'est détruit" (le rapport officiel de l'auteur au ministre de l'intérieur du 2 novembre 1914 est annexé) [montrer plus]
1915[Paul Clemen, "La protection des monuments d'art à la guerre" (traduction de : Paul Clemen, "Der Schutz der Kunstdenkmäler im Kriege", 132. Flugschrift des Dürerbundes, Verlag von Georg D. W. Callmey, Munich)]1° Récusation des accusations de violation des conventions de La Haye relatives à la guerre continentale suite au bombardement allemand de la ville de Reims et à la destruction de sa cathédrale : l'auteur rappelle que ces textes pose comme condition préalable, s'agissant de la protection des monuments historiques, "qu'ils ne soient pas utilisés non plus que la ville elle-même pour un but militaire" et "qu'avant tout, ces villes ne soient pas des places fortes, et - si elles le sont - qu'aucune opération de guerre n'ait lieu dans leur voisinage, que des troupes ou batteires ne soient pas établies sous leur protection, qu'elles ne fournissent elles-mêmes aucun point d'appui militaire" ; or, précisément, "Reims était une place forte importante, protégée par une vaste ceinture de forts, une place munie, ces derniers mois, de tous moyens de défense" - 2° Présentation des résultats d'une visite des "principaux centres de l'art belge" : "nulle part les chefs-d'œuvre de l'architecture ne sont en ruines, […] pas un seul des grands monuments nationaux de la Belgique n'est détruit" (le rapport officiel de l'auteur au ministre de l'intérieur du 2 novembre 1914 est annexé) [montrer plus]Clemen, Paul
Type:text
manuscrit
Date:1915
Creator:Clemen, Paul
Identifier:MH_01800
Description:1° Récusation des accusations de violation des conventions de La Haye relatives à la guerre continentale suite au bombardement allemand de la ville de Reims et à la destruction de sa cathédrale : l'auteur rappelle que ces textes pose comme condition préalable, s'agissant de la protection des monuments historiques, "qu'ils ne soient pas utilisés non plus que la ville elle-même pour un but militaire" et "qu'avant tout, ces villes ne soient pas des places fortes, et - si elles le sont - qu'aucune opération de guerre n'ait lieu dans leur voisinage, que des troupes ou batteires ne soient pas établies sous leur protection, qu'elles ne fournissent elles-mêmes aucun point d'appui militaire" ; or, précisément, "Reims était une place forte importante, protégée par une vaste ceinture de forts, une place munie, ces derniers mois, de tous moyens de défense" - 2° Présentation des résultats d'une visite des "principaux centres de l'art belge" : "nulle part les chefs-d'œuvre de l'architecture ne sont en ruines, […] pas un seul des grands monuments nationaux de la Belgique n'est détruit" (le rapport officiel de l'auteur au ministre de l'intérieur du 2 novembre 1914 est annexé) [montrer plus]
1915[Paul Clemen, "Offener Brief an Albert Bartholomé", Kölnische Zeitung, 17 mai 1915, n° 496, p. 1]Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]Clemen, Paul
Type:text
imprimé
Date:1915
Creator:Clemen, Paul
Identifier:MH_01802
Description:Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]
1915[Paul Clemen, "Offener Brief an Albert Bartholomé", Kölnische Zeitung, 17 mai 1915, n° 496, p. 1]Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]Clemen, Paul
Type:text
imprimé
Date:1915
Creator:Clemen, Paul
Identifier:MH_01803
Description:Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]
1915-05-17[Paul Clemen, "Lettre ouverte à Albert Bartholomé" (traduction de : Paul Clemen, "Offener Brief an Albert Bartholomé", Kölnische Zeitung, 17 mai 1915, n° 496, p. 1)]Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]Clemen, Paul
Type:text
Date:1915-05-17
Creator:Clemen, Paul
Identifier:MH_01801
Description:Lettre ouverte de Paul Clemen à Albert Bartholomé (en réponse à une lettre ouverte du second au premier) contestant vigoureusement les accusations de "sauvagerie" des destructions, par les Allemands, des monuments historiques de la partie de la France occupée et de la Belgique, notamment : l'auteur nie chercher à défendre un droit de la guerre à la destruction et démontre que la dégradation de la cathédrale de Reims est largement imputable au comportement des Français (installation d'un projecteur électrique sur la tour Nord ; proximité de batteries françases ; absence de recours aux pompes et au génie pour éteindre le feu ; …) ; il rappelle, en outre, que les Français, les Anglais et les Belges ont dû eux aussi détruire des monuments, là où les nécessités de la guerre les y forçait ; il conclut en affirmant que "chacun de nous combat jusqu'à la mort pour son pays, et c'est pourquoi nous ne pouvons aujourd'hui parler la même langue" [montrer plus]