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1989-03-20["Le directeur des routes à Monsieur le directeur du patrimoine - Conventions entre le maître d'ouvrage routier et les directions régionales des affaires culturelles (DRAC)]Réaction aux "divergences apparues entre un maître d'ouvrage autoroutier et une direction régionale des affaires culturelles à l'occasion de la mise au point de la convention devant contractualiser les interventions que la société concessionnaire prend financièrement à sa charge pour permettre les investigations de reconnaissance et de fouille nécessaires avant le démarrage du chantier autoroutier" : 1° L'auteur reconnaît qu'il est "de l'intérêt du maître d'ouvrage de s'assurer par des reconnaissances et fouilles préalables qu'aucune découverte fortuite ne viendra perturber le bon déroulement du chantier routier" ; 2° Il estime néanmoins que "les dépenses ainsi prises en charge par le maître d'ouvrage doivent rester proportionnées à l'intérêt qu'il en retire" ("toute participation allant au-delà de ce qu'il est nécessaire de faire pour reconnaître ou sauvegarder ce qui pourrait être affecté par le chantier autoroutier relève alors du mécénat culturel et ne saurait être imposée au maître d'ouvrage") ; 3° Il demande, en conséquence, qu'un "protocole définissant l'étude des missions normalement prises en charge par le maître d'ouvrage" soit établi entre la direction des routes et celle du patrimoine [montrer plus]Jacquelin, Etienne
Type:text
Date:1989-03-20
Creator:Jacquelin, Etienne
Identifier:AE_00804
Description:Réaction aux "divergences apparues entre un maître d'ouvrage autoroutier et une direction régionale des affaires culturelles à l'occasion de la mise au point de la convention devant contractualiser les interventions que la société concessionnaire prend financièrement à sa charge pour permettre les investigations de reconnaissance et de fouille nécessaires avant le démarrage du chantier autoroutier" : 1° L'auteur reconnaît qu'il est "de l'intérêt du maître d'ouvrage de s'assurer par des reconnaissances et fouilles préalables qu'aucune découverte fortuite ne viendra perturber le bon déroulement du chantier routier" ; 2° Il estime néanmoins que "les dépenses ainsi prises en charge par le maître d'ouvrage doivent rester proportionnées à l'intérêt qu'il en retire" ("toute participation allant au-delà de ce qu'il est nécessaire de faire pour reconnaître ou sauvegarder ce qui pourrait être affecté par le chantier autoroutier relève alors du mécénat culturel et ne saurait être imposée au maître d'ouvrage") ; 3° Il demande, en conséquence, qu'un "protocole définissant l'étude des missions normalement prises en charge par le maître d'ouvrage" soit établi entre la direction des routes et celle du patrimoine [montrer plus]
1989-03-20[Lettre d'Etienne Jacquelin, directeur technique d'Hôtel Mercure, à Legendre et Pétry, agents de la direction régionale des affaires culturelles d'Alsace, du 20 mars 1989 relatif à l'hôtel Mercure de Strasbourg]Critique des "fouilles destinées à rechercher des vestiges archéologiques" préalablement à la construction d'un hôtel : "les recherches n'ont […] aucune raison d'être entreprises sur une hauteur de 3 à 3,50 m, mais au maximum de 0,80 à 1 m" ; "outre le fait de payser pour des recherches qui ne nous concernent pas, il nous serait agréable que votre proposition tienne compte de ce phénomène. Enrichier les connaissances de quelques strasbourgeois en matière d'archéologie est certes louable, mais il ne faudrait pas que cela se traduise, en définitive, par une taxe supplémentaire qui viendrait mettre en péril l'économie d'un projet actuel au bénéfice de ce qui a pu se passer il y a quelques milliers d'années" [montrer plus]Jacquelin, Etienne
Type:text
Date:1989-03-20
Creator:Jacquelin, Etienne
Identifier:AE_00803
Description:Critique des "fouilles destinées à rechercher des vestiges archéologiques" préalablement à la construction d'un hôtel : "les recherches n'ont […] aucune raison d'être entreprises sur une hauteur de 3 à 3,50 m, mais au maximum de 0,80 à 1 m" ; "outre le fait de payser pour des recherches qui ne nous concernent pas, il nous serait agréable que votre proposition tienne compte de ce phénomène. Enrichier les connaissances de quelques strasbourgeois en matière d'archéologie est certes louable, mais il ne faudrait pas que cela se traduise, en définitive, par une taxe supplémentaire qui viendrait mettre en péril l'économie d'un projet actuel au bénéfice de ce qui a pu se passer il y a quelques milliers d'années" [montrer plus]